Critique Cinéma : Dallas Buyers Club, un très beau biopic

Publié le par Candice B.

Critique Cinéma :  Dallas Buyers Club, un très beau biopic

Je suis allée voir Dallas Buyers Club sans trop en avoir entendu parler, mais cherchant un film à voir au cinéma, j’ai regardé la bande-annonce qui m’a rapidement intriguée.

Synopsis1986, Dallas, Texas, une histoire vraie. Ron Woodroof a 35 ans, des bottes, un Stetson, c’est un cow-boy, un vrai. Sa vie : sexe, drogue et rodéo. Tout bascule quand, diagnostiqué séropositif, il lui reste 30 jours à vivre. Révolté par l’impuissance du corps médical, il recourt à des traitements alternatifs non officiels. Au fil du temps, il rassemble d’autres malades en quête de guérison : le Dallas Buyers Club est né. Mais son succès gêne, Ron doit s’engager dans une bataille contre les laboratoires et les autorités fédérales. C’est son combat pour une nouvelle cause… et pour sa propre vie.

Dallas Buyers Club est un film mais il raconte la véritable histoire de Ron Woodroof qui a réellement existé, tout comme ce club.
Ron Woodroof nous donne un aperçu de ce qu’était être séropositif dans les années 80 au Texas. Ses amis, évidemment machos et homophobes (typique du Texas de l’époque), le rejettent et le regardent différemment. Le cow-boy commence donc à fréquenter, bien malgré lui, la communauté gay, majoritairement touchée dans les années 80.
On voit ainsi l’évolution de Ron qui  va même jusqu’à défendre un nouvel ami gay devant ses anciens amis. La mort fait cependant partie intégrante du film et nous rappelle toujours la réalité de la maladie.
Ce film montre également le business que les laboratoires et les autorités font pour gagner le plus d’argent possible, sans parfois même se soucier des vrais malades.

Dallas Buyers Club est un grand film, un beau film comme je n’en avais pas vu depuis longtemps. Les acteurs jouent merveilleusement bien, notamment Matthew McConaughey qui interprète son rôle à la perfection. Il a perdu quasiment une vingtaine de kilos pour ce rôle et ne fait qu’un avec le personnage. Tout comme Jared Leto qui joue Rayon, un transsexuel ami avec Ron. Jared Leto a dû perdre beaucoup de poids également et devenir le plus féminin possible en éliminant tout pilosité visible. J’ai moi-même mis du temps à le reconnaître d’ailleurs ! 

Je conseille vivement de regarder ce film en VO. Je doute qu'avec la version française on puisse distinguer les différents accents comme celui de Ron, typique du cow-boy de Dallas. 
Ce que je trouve dommage c'est qu'on ne sache pas vraiment ce qu'est devenu le Dallas Buyers Club par la suite. En revanche, j'ai beau cherché, je ne trouve pas de grosse critique à faire sur ce film. Il y a évidemment quelques détails qui auraient pû être améliorés, comme certains points de l'histoire qui ne sont pas très bien expliqués, mais autrement rien de très important. 

Dallas Buyers Club est sorti le 29 janvier 2014. Il est également très bien noté sur Allociné, autant par la presse que par les spectacteurs.

Publié dans Critique, Cinéma

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