Critique cinéma : Casse-tête chinois

Publié le par Candice B.

Dès que j’ai appris que Cédric Klapisch avait décidé de sortir une suite à l’Auberge Espagnole et aux Poupées Russes, j’ai su que j’irai le voir le plus vite possible. Je n'ai peut être que 18 ans mais j’ai apprécié ces films en les regardant chez moi autant que ceux qui ont eu la chance d’aller les voir au cinéma ! Du coup, je suis allée voir le soir de sa sortie avec quelques amis. Les salles étaient pleines à craquer et il fallait venir tôt pour avoir une place. Une fois bien installée, j’ai pu me plonger joyeusement dans les nouvelles aventures de ces personnages si attachants.

Synopsis : Xavier a maintenant 40 ans. On le retrouve avec Wendy, Isabelle et Martine quinze ans après L’Auberge Espagnole et dix ans après Les Poupées russes. La vie de Xavier ne s’est pas forcément rangée et tout semble même devenir de plus en plus compliqué. Désormais père de deux enfants, son virus du voyage l’entraîne cette fois à New York, au beau milieu de Chinatown. Dans un joyeux bordel, Xavier cherche sa place en tant que fils, en tant que père… en tant qu’homme en fait ! Séparation. Famille recomposée. Homoparentalité. Immigration. Travail clandestin. Mondialisation. La vie de Xavier tient résolument du casse-tête chinois ! Cette vie à l’instar de New York et de l’époque actuelle, à défaut d’être cohérente et calme vient en tout cas nourrir sa plume d’écrivain...

Bande annonce

Comme à son habitude, Xavier (Romain Duris) nous raconte sa vie pleine de péripéties démentes et improbables. On retrouve avec joie Isabelle (Cécile de France), Martine (Audrey Tautou) et Wendy (Kelly Reilly) entre Paris et New York. On découvre également les enfants qui sont, on s’y attendait, aussi attachants que les parents surtout ceux de Xavier et Wendy.
Klapisch nous montre alors sa vision de la génération des quarantenaires, encore jeunes dans leur tête mais avec des enfants et des responsabilités. Les personnages semblent également nostalgiques de leur vie passée avec de nombreuses allusions aux films précédents.
Bien que basé à New York, ce film n’est pas un cliché de la vie New Yorkaise, plein de belles images d’un New York parfait. Au contraire, on découvre le quartier chinois, les embouteillages, la galère des métros, les différences de mentalité selon les quartiers, etc…
Cependant, si je devais souligner quelques mauvais points du film, c'est que l'histoire est quelque peu simplette. C'est un film joyeux certes, mais pas très poussé intellectuellement. On sait qu'on va passer un bon moment en le regardant, mais on ne sera pas non plus transcendé... 

Ce film nous rappelle l’époque de l’Auberge Espagnole, des Poupées Russes avec des personnages égaux à eux-mêmes, bien qu’ayant évolué avec le temps. On retrouve ainsi la fameuse course effrénée de Xavier, présente dans chaque film de la trilogie, ce qui peut être un peu répétitif mais on peut aussi le voir comme la marque de fabrique de la trilogie. J’ai d’ailleurs remarqué que Romain Duris a pratiquement dans tous ses films une scène avec une course pareille : il commence à marcher, puis à trottiner et il court aussi vite que possible pour retrouver la personne aimée.
Le dénouement, inattendu mais agréable, laisse planer le doute sur une suite possible. En effet, Cédric Klapisch a laissé entendre qu’une suite n’était pas exclue. Attention ! Ne nous emballons pas, rien n’est prévu ! Mais l’histoire n’est pas scellée !

Je vous le conseille vivement si vous voulez retrouver votre bonne humeur car la leur est contagieuse !

Critique cinéma  : Casse-tête chinois

Publié dans Cinéma, Critique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article